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Les inhibiteurs de PD1 et PDL1 peuvent-ils être utilisés sans risque dans la fibrose pulmonaire idiopathique ? - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.252 
B. Duchemann 1, , M. Didier 2, M.C. Pailler 1, Y. Uzunhan 2, K. Chouahnia 1, L. Zelek 1, H. Nunes 2
1 Service d’oncologie, centre de référence des maladies pulmonaires rares de l’adulte (site constitutif), hôpital Avicenne, AP–HP, Bobigny, France 
2 Service de pneumologie, centre de référence des maladies pulmonaires rares de l’adulte (site constitutif), hôpital Avicenne, AP–HP, Bobigny, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Bien que les inhibiteurs de PD1 et PDL1 aient un meilleur profil de tolérance que la chimiothérapie, ils peuvent induire des manifestations inflammatoires ou auto-immunes dont des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) parfois sévères. Dans les essais thérapeutiques évaluant ces drogues, toutes les PID ont été exclues quelle qu’en soit l’étiologie. Le cancer bronchique est une problématique fréquente et particulièrement difficile au cours de la FPI eu égard aux risques d’aggravation de la fibrose après chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. La question de la sécurité d’emploi de l’immunothérapie dans ce contexte n’est pas résolue.

Méthodes

Étude rétrospective descriptive rapportant 3 patients ayant une FPI et un cancer bronchique traités par nivolumab.

Résultats

Les trois patients remplissaient les critères de FPI et aucun n’avait de stigmate clinique ou biologique d’auto-immunité. L’altération fonctionnelle respiratoire était légère à modérée. Le cancer bronchique était concomitant du diagnostic de FPI chez 2 patients et est survenu en cours de suivi dans un cas traité par pirfénidone (carcinome épidermoïde : n=2, adénocarcinome lépidique : n=1). L’immunothérapie a été instituée après un échec d’une ou deux lignes de chimiothérapie. Les patients ont reçu entre 2, 3, 7 perfusions et ont été suivis pendant 3, 6 et 7 mois. Un seul a développé une complication immune, à type de colite grade III qui a nécessité l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a eu d’exacerbation aiguë ou aggravation de la FPI sur le scanner thoracique et les deux décès étaient liés à une progression tumorale métastatique (Tableau 1).

Conclusion

Dans ces 3 cas de FPI non sévère avec un cancer bronchique, nous n’avons constaté ni toxicité pulmonaire du nivolumab ni exacerbation aiguë de fibrose. Nous suggérons que dans cette association pathologique, où les options thérapeutiques sont limitées, la faisabilité du nivolumab soit discutée au cas par cas. Un registre colligeant les cas de FPI traités par immunothérapie nous paraît indispensable.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A115-A116 - janvier 2018 Regresar al número
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